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Helpanywr au service des réfugiés ukrainiens

par

Sophie Lavergne

Helpanywr au service des réfugiés ukrainiens

Alors que la guerre se prolonge, les élans de solidarité avec la population ukrainienne se poursuivent. Cooptalis en est un des pionniers et a créé sa propre association helpanywer pour mener à bien ses engagements. L’entreprise a notamment contribué à l’aide apportée à l’Ukraine par l’affrètement de camions, l’organisation de collectes et l’envois de dons. C’est également sur le terrain de l’accompagnement et de l’accueil des réfugiés dans les différents pays d’Europe que s’est concrétisée cette mobilisation. Selon son expertise et ses moyens, entreprises, organisations et collaborateurs, tous ont mis leurs forces en commun et participé à soutenir les efforts en faveur des exilés. Pour Cooptalis, accompagner les populations fragilisées, est sa raison d’être, inscrite dans son ADN et sa qualité d’entreprise à mission. Changer des vies est à la fois sa mission sociétale et humaine et son métier.

 

600 personnes mises à l’abri et des tonnes de dons acheminées

Olivier Desurmont, fondateur et PDG de Cooptalis, a parmi les tout premiers décidé de réagir et venir en aide aux personnes contraintes de fuir les régions assaillies. Dès les premiers jours du conflit, il a organisé et financé des départs de cars depuis la France, afin de rapatrier les réfugiés qui le souhaitaient, un mouvement depuis repris et relayé par les pouvoirs publics et les collectivités. En lien avec les autorités et associations sur place en Pologne et Roumanie, et via sa propre association helpanywr, Cooptalis a assuré la logistique de trajets en bus pour conduire des Ukrainiens, à 85% des femmes et des enfants, en France vers les communes prêtes à les accueillir. Les bus quittent l’Hexagone remplis de denrées alimentaires, de jouets, de ressources médicales et d’hygiène, collectés par les collaborateurs, puis remis à des associations prenant en charge de ceux restés aux frontières de l’Ukraine.

Ce sont ainsi près de 600 personnes qui ont pu être accompagnées dans différentes régions de France, en Belgique et au Danemark.

 

Dans la même logique, à la vue de l’exode massif de la population vers les pays limitrophes de l’Ukraine, Cooptalis s’est également associé à l’initiative d’un groupement d’hôteliers et acteurs du tourisme français pour l’envoi régulier de biens de première nécessité sur place, en Roumanie, Moldavie et Pologne. Ce sont à date plusieurs centaines de tonnes de biens qui ont ainsi été distribuées dans ces pays, une opération rendue possible par Gilles Lechantre, co-fondateur de Cooptalis.

En partenariat avec plusieurs entreprises dont Cooptalis, le groupe Centaurus a affrété 6 bus comprenant plus de 200 tonnes de vivres et de produits de premières nécessités en direction de l’Ukraine.

Camions ukraine

 

Là aussi l’initiative en a inspiré d’autres et a pu se poursuivre. L’entreprise Etex France, spécialiste de construction, a notamment pris le relais et lancé des « camions de la solidarité » pour apporter des produits alimentaires et d’hygiène, via les bus Cooptalis, à destination de la Roumanie. Pour mener à bien ces opérations et s’assurer de la bonne distribution sur place, l’écosystème French Tech européen a pris le relais et a coordonné les actions avec les organisations et associations locales. « Tous les héros ne portent pas de masques, certains transportent des palettes pour les réfugiés » pouvait-on lire dans un post sur les réseaux sociaux du président de la French Tech Bucarest !

 

Un toit, des papiers en règle et un emploi dans le pays d’accueil

Une fois arrivé dans le pays de leur choix, pour les personnes réfugiées d’autres difficultés surgissent que Cooptalis connait bien ! Ainsi c’est son expertise d’accompagnement à la fois dans les démarches administratives, la formation et la remise à l’emploi que l’équipe du projet Mercure a pu déployer ses talents.

« En temps normal, la France accueille environ 100 000 réfugiés par an. En comparaison des volumes habituels pour lesquels l’administration est taillée, l’afflux de près de 70 000 personnes en quelques semaines est un véritable défi. C’est pourquoi toutes les bonnes volontés ont leur rôle à jouer pour faciliter et fluidifier les arrivées » a expliqué Olivier Desurmont. Il a ajouté « Les Ukrainiens bénéficient d’une protection temporaire d’un an dans l’Union européenne, mais les délais pour que chacun d’entre eux aient accès au statut de demandeur d’asile et à leurs droits prend de 1 à 2 mois. Très peu nombreux parlent le français et peuvent se débrouiller seul. En outre, une fois accueillis par des familles bénévoles, ils se retrouvent démunis, sans argent sans accès à leur compte bancaire et doivent attendre avant de bénéficier de l’aide prévue, l’ADA. Cette situation est à la fois difficile pour certaines familles d’accueil, et pour les personnes exilées elles-mêmes. C’est une question de dignité ».

Ainsi, c’est sur l’ensemble du parcours que Cooptalis a naturellement souhaité accompagner les personnes arrivées dans le Nord de la France. Trouver un logement, souvent via une famille d’accueil, pour se poser et reprendre des forces, et inscrire les enfants à l’école, en priorité. Permettre aux personnes de disposer d’une première somme d’argent, leur proposer des cours de langue et les accompagner vers une remise à l’emploi sont également au programme.

 

Cette expertise, Cooptalis l’acquiert depuis sa création, il y a 10 ans. La mission du groupe est de construire des ponts et de réduire toutes les frontières afin de faciliter la mobilité internationale. Cooptalis a également développé et dirige depuis 4 ans un consortium associant public privé dont le rôle est d’aider les réfugiés de toute origine dans leur insertion en France. Entreprise à mission, Cooptalis est aussi un des acteurs du Plan d’investissement dans les compétences (PIC) au titre de l’insertion des réfugiés depuis fin 2019. Le projet Mercure a ainsi déjà permis d’accompagner près de 210 personnes et de remettre à l’emploi près de 110 personnes, venues de Guinée, d’Afghanistan ou de Syrie notamment.

« Une fois hébergées, les enfants inscrits à l’école et le permis de résident en poche, beaucoup expriment le souhait de travailler, pour retrouver un peu d’autonomie et occuper leur esprit. La principale barrière est alors souvent la langue française » précise Katia Dahmani, responsable de l’Engagement et du projet Mercure chez Cooptalis. « Nous avons donc commencé à organiser des sessions de formation en français langue étrangère. Nous avons déjà 12 participants et nous prévoyons d’en accueillir 40 d’ici la fin de l’année ».

Lancé à l’occasion des soirées Ohlala à la Maillerie de Villeneuve d’Ascq le 6 et 7 avril dernier, l’appel aux dons a permis de réunir les premiers euros. Un début, mais encore loin du compte au regard des 40 familles suivies directement par Cooptalis.

Pour rappel, plus de 5 millions de personnes ont désormais fui l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe, selon le HCR, dont plus de la moitié sont restées en Pologne. Elles ont laissé derrière elles leurs maisons et leurs familles sans certitude de retour. Chaque « part du colibri » compte !

Pour participer, s’adresser directement à helpanywr@cooptalis.com

 

Helpanywr

 

Sophie Lavergne

par Sophie Lavergne